Une petite seconde de récupérée pour Evenepoel sur Roglic : “Cela n’a pas demandé beaucoup d’énergie”
Remco Evenepoel a récupéré une seconde sur Primoz Roglic, en se classant 3e du sprint bonifications.
- Publié le 02-04-2024 à 18h51
- Mis à jour le 03-04-2024 à 10h33
Du soleil le matin et de la pluie l’après-midi. Le climat basque est d’une routine implacable. Mais sur un vélo, c’est l’inverse : on ne s’ennuie jamais. Une route plate est une denrée rare. La deuxième étape du Tour du Pays basque, ce mardi, l’a prouvée, même s’il a fallu attendre les dix derniers kilomètres pour voir les choses se décanter. L’un des artificiers ? Remco Evenepoel, évidemment. Comme plusieurs favoris, il a tenté d’aller grappiller des secondes sur le sprint bonifications situé à neuf kilomètres de l’arrivée, à Cambo-les-Bains. En se classant troisième derrière Isaac Del Toro et Juan Ayuso (UAE Emirates), le Belge a récupéré une seconde sur Roglic.
”On a vu que tous les coureurs du classement étaient prêts pour faire le sprint, donc Remco s’y est mêlé, expliquait Klaas Lodewyck, le directeur sportif de Soudal Quick-Step. Cela n’a pas demandé beaucoup d’effort donc c’était un bonus.” Primoz Roglic, lui, n’a pas pris de risque. Il est sagement resté dans les roues. “Avec la pluie, je voulais simplement survivre et j’ai vu que tout le monde était super fort”, expliquait le Slovène, qui conserve sa tunique de leader.
Lapeira gagne, Vervaeke sur le podium
À l’arrivée, c’est Paul Lapeira (Decathlon AG2R La Mondiale) qui s’est imposé, au sprint, devant Samuele Battistella (Astana) et… Louis Vervaeke. Le fidèle équipier et ami a joué sa carte lorsqu’il a vu que le peloton arrivait groupé. “Je ne suis pas vraiment un sprinteur et au début, je voulais guider Remco en toute sécurité dans les derniers kilomètres, expliquait-il après l’étape. Mais tout d’un coup, ça a accéléré devant moi et j’étais dans les bonnes roues. Cela me rassure sur mes sensations après un début de saison où je n’avais pas des jambes pour jouer la victoire. Mais j’ai beaucoup travaillé et je sens que ma condition s’améliore.”
Ce qui est une excellente nouvelle pour lui-même mais aussi pour Remco Evenepoel en vue de la suite de la semaine. Place, ce mercredi, à la troisième étape, la plus longue (190 km), avec six ascensions répertoriées. Mais la grande bagarre entre les favoris est surtout attendue vendredi et samedi.